Exposition : Les Femmes et les Hommes d’en haut

Exposition Les femmes et les hommes d’en haut

 
Avec les oeuvres  et participation de :
 
  • Malika Houzi [plasticienne]
  • Brahim Adnor  [plasticien]
  • Said Aoubraim [photographe]
  • Merouane Handi [photographe]
  • Ali Silem [plasticien]
  • Tarik Sadki [artiste peintre]
  • Vernissage le Mercredi 12 octobre à 19h30

Avec l’intervention  Avec l’intervention de Monsieur Hassan Selouani et la présence de Brahim Adnor.
 
  • Conférence le mercredi 19 octobre à 19h

Dans le cadre de cette exposition : Les femmes et les hommes d’en haut

 

Monsieur Ali Silem et Madame Dalila Morsly [artistes algériens] présenteront une approche historique de la conservation de l’écriture amazighs, à travers les âges et notamment grâce aux femmes.

 

Signes et symboles amazighs sont les composants primordiaux de l’art maghrébin. Ils sont profondément inscrits dans les sociétés maghrébines et semblent en constituer la substance première, permanente, naturelle. Ils imprègnent les différentes formes d’expression culturelle et constituent un des éléments du débat sur les différents aspects de la création artisanale et artistique. L’histoire de l’art dans l’Algérie post-indépendance s’ouvre avec les controverses esthétiques autour du signe animées par le groupe Aouchem.
Je me propose de revenir sur ce moment inaugural représenté par le Manifeste du groupe Aouchem (1967) qui considère les signes berbères comme un viatique permettant de renouveler l’art algérien à partir d’un ancrage ancestral.

 

 

En partenariat avec

Les Femmes et les hommes d’en haut

  • Cette initiative redevient au goût du jour par la valorisation de la culture Amazighqui est tout un monde en soi plein de vastes histoires plongeant dans de lointains passés de notre humanité riche en coloripar son identité métissée fortement enracinée, quasi minérale dans sa culture.

Celle-ci a su traverser tous les courants de pensées, lui permettant de
s’enrichir de la diversité culturelle des Perses, Cananéens, Grecques, de la période pharaonique et romaine. Cette émergence Amazighe est partie intégrante de l’identité du Maroc -y compris celle des différentes régions du Maghreb. Le sud tunisien joue un rôle important – à Gabès la tribu Zénète, Ait Demmer, Matmata. En Algérie, la Kabylie où la reine Dihya Kahina est née d’une tribu juive dans les Aurès, Chouia, Mozabite (Mzab), l’Égypte, où plusieurs pharaons
ont été amazighs, le Mali, le Subsaharien par les Touaregs.

Cet espace, nous le devons aux mères amazighes, responsables de la survie dans la longue histoire d’une identité culturelle berbère. Elles

ont partagé les histoires traditionnelles, par le biais des contes, des
croyances, de l’artisanat, de la tapisserie, des bijoux, du tatouage et de la poterie.

Le brassage des cultures se croise, souvent perturbées par de fortes personnalités politiques, religieuses avides de pouvoir, entraînant dans leur sillon des positions guerrières conquérantes, aboutissant à des opinions coloniales contraires aux valeurs de l’humanité. Il sera important d’évoquer l’histoire des juifs marocains d’origine amazighe. Certaines tribus amazighes se sont converties au Judaïsme
au royaume de Juda, de Salomon en Judée. Elles subirent le pillage du premier temple en 966. En 586, Nabuchodonosor déporta de nombreux juifs, vraisemblablement certains parmi eux étaient d’origines amazighes. Ptolémée Ier en fit autant en déportant des milliers de juifs de Judée et de Palestiniens en Égypte. Plusieurs immigrations durent s’installer en Libye, en Égypte, au sud marocain et subsaharien, au Mali et ailleurs. Tous n’étaient pas forcément juif. Dans ce parcours il ne faut pas oublier le drame de l’esclavagisme organisé. Vinrent l’immigration juive de l’Andalousie espagnole, et celle du Portugal, leurs ancêtres étaient pour un bon nombre d’entre eux, Amazighs.

 

Aujourd’hui le patrimoine juif progresse dans sa restauration, dans plusieurs villes du Maroc. La culture amazighe est enseignée en milieu scolaire, universitaire comme la culture juive, y compris l’hébreu. De nombreux musées des deux identités, relatent l’histoire de leurs cultures. Essaouira de la culture juive, sa mémoire fut menée en commun, entre juifs et musulmans – sans oublier la culture andalouse qui se fonde dans la société judéo-musulmane par son identité, ses affinités – même si le judaïsme est réduit par le nombre. Elle n’est pas réduite par sa persistance dans ses revendications. C’est un moyen de mieux se connaître à travers les diversités culturelles et religieuses – y compris la musique andalouse partagée par tous les Marocains, comme sa littérature, son architecture, son cinéma, les arts, la photo. Les empreintes de la culture arabe ont contribué au travers de ses différentes dynasties, éveillant une mémoire culturelle d’une grande richesse le long du bassin méditerranéen.

Sans oublier l’émergence de la reconnaissance, son organisation au sein de la culture Amzigh en Algérie en Kabylie, les Aurès , le Mzab

 

La Tunisie retrouve ses racines amazigh.

Informations pratiques
  • Date : 11 au 21 octobre 2022 de 10h à 12h et de 14h à 17h du Mardi au Vendredi 
  • Lieu : Espace culturel Louis Delgrès
          89 quai de la Fosse – Nantes
          02 40 71 76 57
  • Tarif : Entrée libre dans la limite des places disponibles
  • Modalités : Libre 

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